Comment réaliser une étude de marché ?
Pour cela, consultez l’INSEE, le CREDOC (Centre de recherche et de documentation sur les conditions de la vie), les organismes et syndicats professionnels, les CCI (Chambres de commerce et d’industrie) ou chambre des métiers, l’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle)… Il faut prévoir le plan de financement sur les trois années à venir : investissements, fonds de roulement… Quel chiffre d’affaires prévoyez-vous à terme ? Pour établir ce chiffre prévisionnel et estimer votre compte de résultat de manière réaliste, enquêtez sérieusement auprès d’entreprises comparables implantées sur une zone équivalente à celle qui vous visez. Vous devrez avoir une vision claire de la situation financière à venir et connaître l’investissement nécessaire. C’est là que vous pourrez établir un plan d’attaque pour rechercher le financement nécessaire, solliciter les organismes bancaires, et pourquoi pas, amis et famille. Vous munir d’informations clés telles que votre plan de trésorerie et votre seuil de rentabilité.
D’autre part, vous allez devoir choisir si votre activité est d’ordre commercial, artisanal, industriel, civil, libéral, agricole. De même, il faut opter pour la structure juridique la plus judicieuse : individuelle ou en société et quel genre de société : régime de la micro-entreprise, entreprise artisanale, SA (Société anonyme), SARL (Société groupant des associés dont la responsabilité est limitée à leur apport personnel), EURL (SARL unipersonnelle, c’est-à-dire qu’une seule personne détient toutes les parts), coopérative… Enfin, quel sera votre statut personnel : auto-entrepreneur, dirigeant, gérant, salarié… ? Des organismes chargés d’accompagner les créateurs ou un avocat sont en mesure de vous aider à prendre la décision.
Faites-vous aider.
Pensez au soutien possible de l’ACCRE (Aide aux demandeurs d’emplois créateurs ou repreneurs d’entreprises), d’aides de l’État ou de collectivités locales, voire d’emprunts aidés tel que le Prêt à la création d’entreprise (PCE). Le Pôle Emploi a créé le dispositif NACRE (Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’activité) qui prodiguent un appui au montage et une aide financière à travers un prêt à taux zéro et sans garantie, couplée au prêt bancaire que vous aurez obtenu. Des fondations ou associations soutiennent les projets de création, l’ADIE (Association d’aide à l’initiative économique) par exemple.
La plupart des aides ne se limitent pas à l’argent. Au-delà des aspects financiers, il est essentiel de vous faire accompagner pour valider et monter votre projet. Renseignez-vous auprès de la DDTEFP (Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) du département ciblé, des Chambres des métiers, des Boutiques de gestion, d’un expert-comptable et des banques. L’APCE (Agence pour la création d’entreprise) propose un portail Internet riche de conseils et d’informations sur les financements possibles, la réglementation… Les CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) organisent des journées de sensibilisation aux porteurs de projet et apportent des conseils personnalisés. Le Réseau Entreprendre en France suit individuellement les premiers exercices de votre activité.
Enfin, vous pouvez faire appel aux pépinières d’entreprises, incubateurs de projets innovants, ou autres couveuses. Ces structures d’aide au montage de votre projet de création hébergent votre activité au démarrage et vous appuient jusqu’aux premiers développements de votre entreprise.
En confiant votre étude de marché à un professionnel, vous bénéficiez de son expertise, son expérience, d’un regard extérieur et la comparaison de votre projet face à d’autres. Trop souvent le créateur a de la difficulté à prendre du recul et se focalise trop vite sur sa solution avant d’étudier le marché. http://www.optitude-conseil.fr/services/etude-de-marche/
